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Le Manoir
En 1573, le chanoine Paradin, dans ses Mémoires de l’Histoire de Lyon mentionne « les maisons de plaisance, jardins, vergers, garennes et autres lieux que les citoyens bourgeois et habitants de la cité de Lyon avaient alors pour leur desduit et passe-temps à l’entour de la ville ».
C’est ce qu’était La Greysolière, élégante maison de plaisance appartenant à des échevins lyonnais, dont la tourelle hautaine et le parc verdoyant côtoyaient les imposants bâtiments agricoles - cellier, grenier, écuries, et leurs terres – verger, jardin en terrasse, et prés.
A la Renaissance, une maison de plaisance, jardin et vergers
Et puis, une beauté oubliée
Trois siècles plus tard, seule la vocation agricole du domaine a subsisté, et Georges Poidebard en 1894 découvre une beauté endormie dont même le nom est oublié : « Si, après avoir quitté la route d’Ecully à [Tassin] la Demi-Lune, on suit pendant quelques instants le chemin de Grandvaux […], on rencontre à main gauche, au bas d’une petite descente, d’assez vastes bâtiments de ferme […]. Le site est pittoresque ; c’est le fond d’un vallon verdoyant et solitaire que traverse un petit ruisseau ombragé […] Des bâtiments de ferme […] dépend un vieux et curieux castel, dont le nom n’est plus connu dans le pays : Castel du Prince ou de La Greysolière »
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